Œufs : plus fluide en Europe
Aucun changement de ton au début de la semaine. Si certains opérateurs notaient des commandes normales pour la période qui leur permettaient d’être à jour de leurs stocks, d’autres se disaient toujours pénalisés par une offre plus large que la demande, notamment en calibre gros. Dans ce contexte, les tarifs de ces œufs se sont effrités tandis qu’un meilleur flux en moyen a permis de stabiliser les cours. En petits œufs, les opérateurs relevaient une bonne demande pour des disponibilités mesurées, les tarifs étaient fermes. Le marché espagnol est plus régulier, les commandes sont un peu plus soutenues cette semaine. Dans le même temps, les producteurs ont accéléré les réformes, ce qui diminue les disponibilités. Les prix sont donc plus fermes. On note aussi davantage de commandes britanniques. En Allemagne, le commerce se fluidifie. Après une légère hausse, les tarifs se stabilisent. L’offre est sensiblement égale aux besoins du moment. La consommation est peu évolutive mais l’approche de Pâques, dans deux mois, dynamise les besoins de l’industrie.
Volaille : Le marché de la volaille est calme en cette fin de mois sur Rungis. Si la semaine passée, la météo hivernale avait dynamisé les ventes et soutenu les prix des poules et coqs, selon les relevés du RNM, la douceur des températures actuelles est moins propice à ce commerce. Les prix des produits de consommation courante demeureraient stables cette semaine selon certains opérateurs. Cependant une petite pression sur le cours des lapins se ferait sentir, alors que la semaine passée il avait résisté face à une offre fournie.