Œufs : nette augmentation des prix à l’industrie
Industrie : Traditionnellement calme et baissier, le commerce de l’œuf tout venant destiné à l’industrie a déjoué tous les pronostics cette semaine en s’affichant franchement haussier. En cause, un manque de marchandises plus marqué que prévu, faute de surplus sur le marché du conditionnement mais aussi grâce à un courant d’affaires à l’export et à l’absence de concurrence européenne. À cela s’ajoutent des besoins industriels un peu plus toniques que prévu. Certes, la période n’est pas placée sous le signe du dynamisme pour l’ovoproduit, certains utilisateurs fermant leurs outils ou ralentissant leur activité jusqu’à la mi-août. Mais un approvisionnement moins aisé qu’à l’accoutumée incite une partie des industriels à ne pas retarder ses achats voire à les anticiper pour se garantir un minimum de volumes ou pour tenter de se prémunir d’éventuelles hausses tarifaires à venir.
Calibré : La fluidité des échanges d’œufs tout venant comme calibrés s’est affirmée jeudi, soutenant les prix. Les ventes ont gagné en rapidité, entre consommation calme à tonique pour la période selon la région considérée, et offre à peine suffisante, du fait notamment de la volonté d’une partie des opérateurs de l’amont d’anticiper dès le printemps leur commerce estival afin de ne pas avoir trop de marchandises à écouler sur le marché libre.