Œufs : marché assez lourd en France et en Europe
Œufs : L’optimisme affiché par certains opérateurs vendredi semble avoir été un peu prématuré. Le bilan du début de la semaine était plutôt décevant. Certes, quelques commandes de dernières minutes animaient un peu le commerce, mais dans l’ensemble, l’offre du moment dépassait les besoins. Certains opérateurs s’avouaient inquiets devant les stocks qui commençaient à s’accumuler, d’autant plus qu’il était difficile de dégager les œufs à l’industrie, les acheteurs étant toujours en retrait. Quant à l’export, il n’était pas encore d’actualité. D’une part les prix français étaient plus élevés que chez nos voisins, de l’autre l’offre semblait abondante en Europe, ce qui n’incite pas aux échanges intracommunautaires. Les vendeurs ont du effectuer des concessions tarifaires, ce qui s’est reflété dans les cours, notamment pour les calibres moyens et gros.
Les disponibilités restent abondantes en Europe, notamment au Royaume-Uni et dans les pays du Nord. En Espagne aussi l’offre est large, mais des échanges assez dynamiques avec certains pays tiers, comme Israël, permettent de limiter les excédents. Les cours sont stables à baissiers selon les pays.
Volaille : Après la forte activité de fin d’année, le marché est calme sur les volailles de consommation courante. Si les prix restent stables sur Rungis, en revanche certains clients détaillants seraient à la recherche de produits premiers prix, notamment de découpe. L’arrivée du froid pour la fin de cette semaine est attendue avec enthousiasme car elle permettrait de relancer les ventes de produits hivernaux, tels que poules et lapins.