Œufs : l’UE rencontre plus de difficultés à l’export
Œufs : Le commerce était calme mardi en France. Le ralentissement des échanges d’œufs calibrés s’accentuait dans les grandes agglomérations. Dans les zones de villégiature, l’activité était plus tonique avec l’arrivée des vacanciers et des commandes anticipées en prévision du férié du 14 juillet. Reste que cette reprise ne compensait pas les pertes observées dans les autres régions. En parallèle, l’offre couvrait largement les besoins du moment. Les cours se repliaient. A noter que certains opérateurs réalisaient de sensibles concessions tarifaires, essayant de se mettre à jour avant le long week-end (rarement propice à la consommation) et les retards d’enlèvement liés au jeudi chômé.
En Europe, pour l’œuf calibré, le regain de demande se confirme dans le Sud, tandis que le calme s’intensifie dans le Nord. L’offre est suffisante et plus ou moins bien adaptée aux besoins. Les cours oscillent entre maintien et fermeté en Espagne et en Italie, stabilité et repli dans le Nord. A noter que l’UE est confrontée à des difficultés croissantes à l’export en raison d’une forte concurrence des États-Unis et de la Turquie. En outre, la dévaluation de la livre sterling suite au « Brexit » et les prix bas observés sur le marché britannique limitent les ventes européennes outre-Manche. Les industriels européens commencent quant à eux à ralentir leurs achats, en prévision de la baisse saisonnière de leur activité et des fermetures d’usines.
Volaille : Selon Bruxelles, l’UE a importé 296 372 tonnes de viandes et préparations de volaille en cumul de janvier à avril, soit 6,3 % de plus qu’un an plus tôt. Avec 55,8 % de part de marché, le Brésil est de loin le premier fournisseur de l’Europe et a vu ses ventes croître de près de 7 % à 165 339 t. La Thaïlande arrive en deuxième position, avec 33,4 % de parts de marché, pour 98 843 t exportées vers l’UE (+3 % en un an). Le Chili complète le podium, avec 11 440 t écoulées (+48 %) suivi de près par l’Ukraine (11 080 t, +25 %).