Œufs : l’industrie peu active dans l’Union
Avec la fin de mois, le marché de l’œuf coquille s’est révélé plus calme mardi. Un courant d’affaire se maintenait néanmoins, permettant au commerce de conserver de la fluidité aux yeux de nombre d’opérateurs. Pour d’autres, au contraire, le déséquilibre entre une offre abondante et une demande insuffisante s’est accentué, notamment en gros et moyen calibres. Des tendances divergeantes qui ne permettaient pas de dégager une orientation nette des cours. Ces derniers ont continué d’osciller entre stabilité et repli. En Europe, les opérateurs guettent les signes d’une reprise de la consommation en préparation des fêtes de Pâques, particulièrement porteuses pour le commerce du calibré dans les pays du sud. La hausse attendue n’est pas encore significative. La demande pour l’œuf coquille —en Allemagne notamment— se montre néanmoins plus soutenue que pour l’industrie, entraînant un rapport offre demande plus équilibré. Pour ce qui est du tout venant, en revanche, le marché reste chargé en œufs. Outre-Rhin, la frilosité des industriels persiste à l’achat et les tarifs conservent une orientation à la baisse. Au Sud, un petit regain d’intérêt de la part des casseries commence à se faire sentir, permettant une tendance à la stabilisation des prix.
Volailles : Malgré des fluctuations de prix sensibles ces derniers temps, le lapin, se maintient à de hauts niveaux tarifaires, aux yeux des opérateurs. Les détaillants sont de ce fait peu incités aux achats, malgré une offre française et espagnole relativement large.