Œufs : les demandes d’aides ne se bousculent pas
L’élevage en plein air, en surproduction passagère, n’est pas concerné par la subvention.
Les directions départementales du territoire ont reçu à ce jour très peu de demandes d’aides pour la mise aux normes des élevages de poules pondeuses. À titre d’exemple, en début de semaine, la DDT du Morbihan avait accusé réception de 9 dossiers, celle de la Drôme d’un seul dossier, sur « une petite trentaine » potentiellement attendue. L’État français est autorisé depuis mars à octroyer un soutien financier aux éleveurs ayant encore des cages non aménagées à l’approche de leur interdiction le 1er janvier 2012. Il s’appuie sur un taux de base de 20 % des investissements, sous un plafond de 50 000 euros par exploitation (majoré de 5 000 euros en zone défavorisée et pour les jeunes). Les préfets ont été avertis des « délais extrêmement contraints prévus pour ce dispositif ». Les demandes doivent en effet être déposées avant le 30 juin. La subvention couvre l’agrandissement, le remplacement et l’aménagement des cages, ou l’installation de volières ou d’élevage au sol, le cas échéant l’agrandissement de la superficie totale des bâtiments. La Confédération française des aviculteurs fait savoir qu’il suffira de déposer une « déclaration d’intention » avant le couperet du 30 juin. Toutefois, les pronostics de terrain convergent vers l’arrêt de production ou la cession de bâtiments de la part de petits producteurs ou de producteurs âgés.