Œufs : le tassement de la demande se poursuit
Fin de semaine dernière, les avis divergeaient sur le marché des œufs calibrés : à la baisse pour les uns, stabilité pour les autres. Mais à l’échelle nationale, le repli de la demande se poursuivait dans un contexte de tassement de la consommation en grande distribution, avec des rayons qui restaient suffisamment approvisionnés. Les centres de conditionnement mais aussi les grossistes se montraient plus prudents aux achats. D’autant plus en raison du manque de visibilité de « l’effet du déconfinement » sur la consommation française et à une semaine du jeudi férié. Les cours des TG, G et M se réajustaient légèrement en conséquence. En revanche, la marchandise en petit calibre restait limitée en raison de peu de démarrages, ce qui permettait de maintenir le cours stable pour ce dernier.
Selon l’Itavi, en 2019, le solde des échanges d’œufs en coquille est resté négatif à - 41 462 téoc. Si les envois français ont progressé vers la Belgique (+ 52 %) et l’Allemagne (+ 819 téoc), ils reculent vers les Pays-Bas (- 17,2 %). Dans l’ensemble, les exportations françaises sont en hausse de 1,7 % par rapport à 2018. Mais en parallèle, les importations ont progressé de 3,1 %, portées par la croissance des expéditions espagnoles (+ 15,3 %) et Belges (+ 23,3 %) tandis que les envois hollandais et polonais reculent de 32,4 % et de 28,5 % respectivement.