Œufs : le marché européen reste ferme
Deux tonalités en ce début de semaine. Alors que les commandes des stations de ski ont été dynamiques, les besoins de l’Île de France se tassaient à l’approche des vacances scolaires. Selon leurs débouchés, les opérateurs n’avaient donc pas tous la même perception du marché. Si certains peinaient à couvrir l’ensemble de leurs commandes, d’autres se montraient plus prudents, en partie aussi car la concurrence à l’export vers le Royaume-Uni serait un peu plus rude. Dans ce contexte, les tarifs ont été reconduits pour tous les calibres.
Les marchés européens conservent leur tonalité ferme. En Espagne comme au Portugal, les disponibilités sont limitées suite à des exportations dynamiques vers les pays tiers. Les prix grimpent, notamment pour les œufs de consommation. En Allemagne, après les hausses de la semaine dernière, le marché se stabilise voire gagne encore quelques centimes selon les calibres et les catégories. Ce sont surtout les œufs alternatifs (en particulier au sol) qui bénéficient de cette fermeté.
Volaille : À Rungis, le marché est jugé calme et “moyen”, comme depuis le début du mois, par certains grossistes, d’autant plus que les vacances scolaires se profilent dans la région parisienne. Néanmoins, avec un bon équilibre entre l’offre et la demande, les cours resteraient stables. En poule, coq, lapin, les transactions seraient facilitées par la météo actuelle, quoique sans grand entrain.
Les abattages de volailles ont été dynamiques en décembre 2015 selon Agreste, que ce soit en poulet, dinde (uniquement en nombre de têtes) ou canard à rôtir. Toutes espèces confondues, ils étaient supérieurs de 4,9 % en têtes et 2,3 % en tonnes comparativement au même mois de 2014. Sur l’année 2015, les chiffres ont été en hausse de 3,2 % en têtes et 2,2 % en tonnes, soutenus notamment par la filière poulet, qui a enregistré des abattages en progression de 4,1 % en têtes et 4,9 % en poids.