Œufs : le commerce reste ralenti
Calibré : Pas de changement de ton hier en œufs de consommation. La demande en tout venant était jugée correcte mais celle des centres ou des grossistes était ressentie moins tonique. Si certains opérateurs étaient à jour, d’autres déploraient toujours des commandes insuffisantes pour écouler l’ensemble de leurs marchandises, notamment en calibre gros. La demande restait orientée sur les calibres moyens et petits. Ces derniers ont vu leurs prix se réajuster en légère hausse une nouvelle fois, tandis que les cours du reste de la gamme demeuraient stables.
Industrie : Le marché restait différemment orienté selon les débouchés ces derniers jours. Plus les œufs sont petits et plus les dates de ponte sont récentes, plus il est facile de vendre pour la séparation, à des prix fermes voire en hausse. En revanche, dans le cas contraire, les ventes restaient difficiles. Les industriels disposaient de stocks importants et se montraient peu intéressés par des œufs de frigo. Certains acheteurs faisaient état de besoins mesurés du fait d’une demande en ovoproduits ralentie, moins tonique que d’autres années à la même période. A noter, la reprise d’un courant d’affaire avec nos voisins du Nord de l’Europe contribuait tout de même à fluidifier un peu le marché.