Œufs : la Pologne met l’Europe sous pression
Œufs : Les prix chutent partout en Europe, entre offres larges et traditionnel calme de janvier. La baisse est toutefois plus forte qu’anticipé par les filières, du fait du recul de la Pologne qui semble rencontrer d’importantes difficultés à écouler ses œufs, certains clients (en Europe comme dans les Pays tiers) continuant de les refuser même à vils prix.
Le marché français du calibré restait pour sa part largement approvisionné hier pour une demande toujours terne. Les cours ont poursuivi leur franc repli. Si quelques opérateurs s’estimaient quasiment à jour, la majorité notait d’importants surplus difficiles à résorber. L’industrie achetait encore peu et — surtout — sur des bases de prix bien plus basses qui incitaient l’amont à tenter sa chance sur le marché du calibré. Reste que les grossistes et détaillants ne présentaient pas de besoins particuliers. Au contraire, leurs commandes étaient limitées, la troisième semaine du mois et les soldes freinant la consommation. Seul le hard discount montrait des signes de reprise en ce début de semaine, avec des commandes revues à la hausse, non sans surprise pour la plupart des fournisseurs.
Il n’y a que du côté des centres de conditionnement où le marché commençait à se fluidifier. Les préparatifs pour les promotions pour la Chandeleur réveillaient le commerce qui tendait à se rééquilibrer.
Volaille : Dans ses dernières prévisions, la Commission européenne prévoit une hausse de la consommation communautaire de l’ordre de 0,2 % par an en moyenne ces douze prochaines années. En 2030, ce serait 24,8 kg de viande de volaille par habitant qui pourraient être consommés, dont 24,6 kg dans l’UE à 15 et 25,8 kg dans les treize derniers pays entrants. En parallèle, la production grimperait en moyenne de 0,3 % par an. Au ralenti dans l’UE à 15, elle serait tonique dans le reste de l’Europe, et en particulier en Hongrie, en Pologne et en Roumanie.