Œufs : espoirs d’allègement avec les promotions
Œufs : Le calme restait de rigueur mardi en France. Aucun changement de tendance, excepté, selon une partie des opérateurs, un nouveau ralentissement des commandes chez certains grossistes et détaillants, le week-end n’ayant pas été à la hauteur des attentes. L’offre restant supérieure à la demande, les cours ont poursuivi leur repli. La filière attend beaucoup des promotions de la Chandeleur qui ont commencé dans certaines enseignes. Si les Français venaient à répondre présents, les centres de conditionnement pourraient noter un petit rebond de leur activité et commencer à résorber leur surplus. Une reprise semble en revanche peu probable chez les grossistes, la fin du mois continuant de freiner le commerce des détaillants comme de la restauration.
De leur côté, les prix des œufs nord européens semblent vouloir se stabiliser. Le marché se rapproche de l’équilibre et pourrait gagner en fluidité ces prochaines semaines.
Par ailleurs, Bruxelles prévoit pour cette année une hausse de 0,7 % de la production européenne, à 7,799 millions de tonnes (Mt). Une tendance qui pourrait se prolonger. En 2026, l’offre communautaire pourrait avoir grimpé de 6,2 %, à 8,224 Mt. En parallèle, la consommation européenne est attendue en hausse de 5,6 % à 7,798 Mt. De quoi soutenir les exportations (+16,3 % à 450 000 t) et stabiliser les importations.
Volaille : Le commerce souffre du même mal que tous les autres produits alimentaires : la faible fréquentation des points de vente. En grande distribution, les ménages se couvrent a minima, quelle que soit l’espèce considérée. Chez les grossistes, le calme est d’autant plus de rigueur, qu’au manque de pouvoir d’achat qui pénalise l’activité des restaurateurs s’ajoutent une météo hivernale qui n’encourage pas les Français à se rendre sur les marchés forains. Seule la gamme hivernale (poule, lapin, coq) profite d’un courant d’affaires un peu moins terne, sans être exceptionnel, l’intérêt des ménages déclinant année après année.