Œufs : des ventes plus discutées
Calibré : Le calme restait de mise jeudi. Le commerce français manquait globalement d’entrain. En cause, une offre peu évolutive et finalement largement suffisante pour une demande qui avait déjà ralenti dans les grandes agglomérations et les régions peu touristiques et ne reprenait que progressivement dans les zones de villégiature. Les stocks continuaient de progresser. S’ils restaient gérables pour la plupart des opérateurs, certains se disaient trop chargés et n’hésitaient pas à réaliser quelques concessions tarifaires pour écouler leurs volumes, notamment en calibre M et P.
Industrie : La semaine a été synonyme de retour au calme sur le marché de l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Le ralentissement du conditionnement a permis un petit retour des disponibilités aux industriels, au moment où ceux-ci présentaient de moindres besoins. Une perte d’intérêt à rapprocher d’une activité ovoproduits qui commençait à ralentir comme souvent au début de l’été, mais aussi du souhait de certains acheteurs d’attendre un probable repli saisonnier des prix avant de revenir aux achats. Un contexte qui s’est traduit par un volume d’échanges plus limité et des prix plus discutés.