Œufs : des industriels aux abonnés absents, ou presque
Industrie : Semaine atone pour l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Déjà très peu nombreux autour de Noël, les échanges se sont encore une fois restreints ces derniers jours. Les transactions relevées n’ont concerné que quelques camions et se sont effectuées sur des bases de prix très variées, mais néanmoins toutes revues à la baisse surtout depuis le nouvel an. En cause, une offre française plus large, une concurrence européenne — en particulier espagnole — toujours aussi rude et une demande industrielle quasiment aux abonnés absents. Certains acheteurs ont volontairement joué la montre, espérant des prix plus bas, tandis que d’autres n’avaient pas de besoins du fait d’une activité en ovoproduits qui tournait encore au ralenti faute de compétitivité et sous l’effet des congés qui se prolongeaient.
Calibré : Le calme se confirmait jeudi pour l’œuf calibré français. Le marché est toutefois apparu à plusieurs vitesses. Entre vacances scolaires et météo de saison en montagne, le commerce était jugé régulier et plutôt proche de l’équilibre dans les zones de villégiature, tandis que le manque de besoins était très marqué dans les autres régions malgré quelques commandes de réassorts de la part de grossistes qui anticipaient le retour des derniers vacanciers. Alors que les retards d’enlèvement liés aux récents fériés continuaient d’alourdir l’offre, cette moindre demande a pesé sur les prix.