Œufs : des cours toujours fermes en Europe
Œufs : En France, l’après 15 septembre est synonyme de ralentissement de la demande en œufs calibrés comme tout venant destinés au conditionnement. Détaillants, grossistes et centres de conditionnement marquent une pause dans leurs commandes, attendant d’y voir plus clair quant à l’orientation de la consommation à court et moyen terme. L’offre n’étant pas excessive —grâce notamment aux ventes dynamiques des semaines précédentes et à un courant d’affaire jugé régulier à l’industrie—, les échanges demeurent fluides et les cours sont reconduits. A noter un petit vent de fermeté qui persiste en calibre P, peu disponible actuellement.
En Europe, la fluidité reste globalement de mise. Les casseries britanniques sont toujours aux achats, tandis que la demande en œufs calibrés se tasse légèrement maintenant l’effet rentrée terminé.
En Allemagne, la demande en calibrée reste tonique, même en ce milieu de mois. Les industries qui avaient limités leurs achats ces derniers jours semblent revenir de nouveau sur le marché. Dans l’ensemble de l’Union, les tarifs sont fermes.
Volaille : Les abattages de volailles ont reculé de 5,5 % en têtes sur les sept premiers mois de l’année selon Agreste, minés par une baisse de 7% des abattages de poulets; tandis que les effectifs de dindes et de canards abattus progressaient respectivement de 3 % et 2,5 %.
Au premier semestre, nos importations de viandes et préparations de volailles ont progressé de 3,4 % tandis que nos exportations reculaient de 13,3 %. La progression de nos achats provient essentiellement de l’Union, en particulier de l’Allemagne.