Œufs : cours soutenus partout en Europe
Œufs : Mardi, les cours français continuaient de progresser. D’un côté, la demande en œufs calibrés était régulière, sans plus, soutenue par le début de mois, quelques opérations de promotion et, surtout, une certaine anticipation des achats par crainte de nouvelles hausses tarifaires à court terme. De l’autre, l’offre fléchissait, du fait d’une concurrence à l’achat toujours aussi marquée. Les industriels restent demandeurs, à des prix chaque jour plus élevés, tandis qu’un petit courant d’affaires à l’export persiste en œuf pour le conditionnement.
La tendance est similaire dans le reste de l’Union européenne. Les cours progressent, tant en œufs calibrés que tout venant. Si la consommation communautaire s’avère régulière à plus fluide que sur la fin mai, l’euphorie n’est pas d’actualité. Reste qu’en parallèle, les entreprises d’ovoproduits sont toujours aux achats, limitant le disponible pour le conditionnement. Le contexte international et l’orientation haussière des tarifs à travers l’Europe incitent les industriels à se couvrir plus franchement, en prévision de nouvelles opportunités commerciales sur la scène mondiale ou simplement pour refaire leurs stocks avant de prochaines hausses tarifaires.
Volaille : Peu de changements sur le marché français de la volaille. Faute de demande, les cours du lapin continuent de s’effriter, mais la faiblesse des volumes limite cette érosion. En poulet, le marché est un peu plus tonique et les tarifs sont plus fermes.
Par ailleurs, l’organisme allemand AMI note que la production allemande de volaille a de nouveau augmenté en 2014 pour atteindre un niveau jamais atteint auparavant à 1,526 millions de tonnes. Les abattages de poulets ont quant à eux représenté 971 715 t, soit 6,7 % de plus qu’en 2013, et presque deux fois plus qu’il y a dix ans. Les exports allemands ont aussi atteint un nouveau record.