Œufs : courant d’affaires à l’export
Calibré : Le manque d’animation a persisté jeudi sur le marché du calibré. Les petits œufs ont néanmoins tiré leur épingle du jeu et ont vu leurs tarifs reconduits, du fait de la faiblesse des disponibilités. L’offre est restée chargée dans les autres calibres, face au manque de rebond des besoins. Les centres de conditionnement se montraient peu empressés à l’achat dans l’Hexagone. Un petit courant d’affaire à l’export était, en revanche, relevé, notamment outre-Manche. Du côté des grossistes, si dans certaines régions, la demande tendait à se réveiller à l’approche de septembre, le redémarrage se révélait lent. Dans ce contexte, les tarifs ont oscillé entre maintien et légers replis.
Industrie : Le marché des œufs tout venant destinés à l’industrie est resté lourd cette semaine. Un petit effet “rentrée” semblait stimuler les échanges pour ce qui est des ovoproduits. Ainsi, un petit retour aux achats de certains industriels français était relevé. Mais cela ne suffisait pas à écouler l’ensemble de l’offre. Par ailleurs, un intérêt accru —aiguisé par l’attractivité des tarifs— de la part d’opérateurs de pays limitrophes (Allemagne, Belgique, Italie...) a permis un notable allègement de l’offre hexagonale. Mais les disponibilités demeuraient étoffées, au regard des besoins exprimés, affectant la fluidité du commerce et entraînant quelques moins values.