Œufs : commerce toujours lourd à travers l’Europe

Œufs : Le retour progressif à l’équilibre du commerce de l’œuf calibré se poursuivait en début de semaine en France, lentement mais sûrement aux dires de la filière. Le calme restait globalement de mise, ni plus ni moins que les autres années à la fin janvier. Si les vendeurs s’estimant à l’équilibre avant le week-end, l’étaient encore aujourd’hui, d’autres constataient toujours des surplus qu’ils peinaient à écouler, faute d’intérêt acheteur mais aussi d’un écart de prix jugé très important entre détaillants et industriels. Un contexte qui s’est traduit par des cours stables à baissiers selon l’opérateur et le calibre considérés.
La tendance est assez similaire dans les autres grands bassins de production européens. En Espagne, en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas, les prix ont continué à perdre du terrain ces derniers jours, faute de consommation suffisante pour une offre largement disponible. Toutefois, quelques signes de retour à l’équilibre se font sentir, notamment en Allemagne où l’arrivée précoce des fêtes de Pâques est en mesure d’entraîner un regain d’intérêt des industriels des œufs colorés dans les jours à venir.
Volaille : C’est une fin janvier des plus traditionnelles que vit la filière française ; le commerce tourne au ralenti pour la quasi-totalité des viandes de volaille. En cause, une consommation quasiment au point mort, freinée — comme chaque année — par la fin du mois et les soldes surtout, et globalement des budgets plus serrés au gré des habitudes de chaque ménage (échéances fiscales, préparatifs pour les vacances d’hiver….). Ainsi, la tenue des prix est-elle davantage liée aux volumes disponibles en amont de la filière. L’offre étant mesurée en découpe de canard et apparaissant adaptée aux besoins en dinde, ces marchés conservent un certain équilibre. En poulet, si le standard trouve écho auprès des détaillants, le fermier est à la peine. Ce produit est d’ailleurs mis en avant cette semaine dans certaines enseignes de la grande distribution à des prix (poulet PAC label à moins de 4 €/kg).