Œufs : commerce de fin d’année décevant
Œufs : Hier matin, chaque opérateur voyait midi à sa porte et l’ambiance commerciale était jugée différement, allant du “très mauvais” au “petit retour de la demande” en passant par “correct”. Pour les uns, les prix de la cotation étaient surévalués dans un contexte de demande moins bien orientée que les années précédentes. Pour les autres, le commerce manquait certes d’éclat mais il restait régulier et l’offre était relativement équilibrée à la demande. Pour les derniers, l’approche des fêtes de fin d’année amène de nouvelles commandes, notamment de la boulangerie pâtisserie, ce qui dynamisait le marché. Seule note commune, les œufs de petits calibres étaient bien recherchés et les disponibilités peinaient à satisfaire les besoins du moment. Leurs prix ont été réajustés à la hausse. Dans les autres calibres, léger fléchissement.
Le marché reste régulier en Europe, mais manque d’allant. L’offre est importante et les opérateurs du Nord comme du Sud sont parfois obligés de faire des concessions tarifaires. Il n’est pas exclu que les commandes de dernières minutes pour les fêtes soient importantes dans les jours qui viennent et donnent un coup de fouet au commerce, mais, pour l’heure, c’est la prudence qui domine.
Volaille : En dépit de la détection de nouveaux foyers d’Influenza aviaire en début de semaine, les grossistes travaillant avec des détaillants étaient optimistes, le commerce étant fluide en volailles standards et les produits festifs se développant. Concernant les origines du sud-ouest, certains opérateurs sentaient un petit effet négatif alors que d’autres disaient ne voir aucune répercution.