Œufs : commerce correct au lendemain de Pâques
Hier en France, le commerce de l’œuf calibré sortait peu à peu de sa torpeur liée au long week-end de Pâques. Certes, le lundi férié a entraîné des retards d’enlèvement qu’il faut désormais gérer, mais jusqu’à présent ceux-ci ne pesaient pas trop sur le commerce, la plupart des opérateurs s’étant mis à jour vendredi. Les cours se maintenaient.
De son côté, le marché européen se remet des fêtes de Pâques. La fréquentation des magasins semble avoir été satisfaisante pendant le long week-end (trois à quatre jours selon le pays), d’où des commandes de réassort plus soutenues que prévu, notamment en Allemagne. L’offre est certes plus large du fait des fériés mais aucun surplus majeur n’est relevé en ce début de semaine. Les cours se maintiennent. Les prévisions sont à un tassement des tarifs, comme souvent en cette saison. Un repli qui pourrait être tempéré par une offre attendue plus mesurée et un possible réveil de la demande industrielle.
Volailles : L’année n’a pas très bien commencé au rayon volaille, qui a vu ses ventes reculer de 1,4 % en cumul du 29 décembre au 22 février selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. C’est le lapin qui souffre le plus avec un recul des achats des ménages de 11,5 %. Les ventes de poulet stagnent
(-0,1 %), avec un nouveau recul pour le poulet PAC (-3,2 %), tandis que celles de découpes augmentent légèrement (+0,8 %). En dinde, la tendance est négative (-3,9 %).