Œufs : chute de prix à l’industrie
Calibré : Les opérateurs travaillant avec les zones de villégiature notaient une demande satisfaisante et régulière, jeudi, bien qu’un peu moins tonique, du fait surtout d’un regain de prudence des détaillants qui attendaient d’y voir plus clair quant à la fréquentation des points de vente après les grands chassés-croisés de ce week-end. Ces mêmes paramètres n’aident pas à un regain d’activité dans les grandes agglomérations où le commerce est resté très limité. En parallèle, l’offre était peu évolutive ; peu d’offres en TG, disponibilités suffisantes en G voire un peu plus importantes que la demande chez certains opérateurs, volumes supérieurs aux besoins en M et marché toujours saturé en P, faute de demande. Les cours se sont ajustés en conséquence.
Industrie : Les prix des œufs tout venant destinés à l’industrie ont décroché tout au long de la semaine. Bon nombre d’entreprises d’ovoproduits ont ralenti leurs achats voire les ont arrêté, les semaines à venir étant —comme tous les ans— synonymes de moindres ventes d’ovoproduits du fait des fermetures estivales d’une partie de la clientèle. Les industriels poursuivant leur activité, n’ont pas montré d’engouement particulier à l’achat, alors qu’ils ont été dans le même temps bien plus sollicités. De quoi accentuer, avec succès, leur pression sur les prix.