Œufs : calibré et industrie au point mort
Industrie : Les transactions sont restées limitées cette semaine en œuf tout venant pour l’industrie. Celle-ci a présenté très peu de besoins, ayant suffisamment de matière pour répondre aux commandes ou continuant à jouer la montre pour entretenir la pression sur les prix. Elle restait encouragée par des prix proposés par d’autres pays européens — Espagne et surtout Pologne — à des niveaux bien plus bas qu’en France. À noter que si ces niveaux tarifaires ont été des arguments de négociations, les volumes traités avec ces partenaires européens ne semblent pas avoir été très nombreux non plus.
Côté vendeurs, difficile d’y voir clair. Entre ceux qui ont eu besoin de dégager rapidement leurs œufs, ceux qui ont tenté de résister à la pression et ceux qui ont pu se passer du débouché industriel… Tous les comportements commerciaux ont été relevés, d’où — selon la qualité considérée — des prix oscillant entre quasi-maintien et chute libre.
Calibré : Détaillants et grossistes restaient très réservés hier. À signaler que certains opérateurs notaient aussi un regain de concurrence d’œufs d’origine UE — Espagne voire Pologne — à des prix bien plus compétitifs. Les stocks progressaient en amont de la filière, d’autant plus vite qu’il était difficile pour les vendeurs d’écouler les surplus vers d’autres débouchés (industrie, export), faute d’attractivité. Un contexte qui s’est traduit par une nouvelle chute des prix.