Œufs : aucune détente, bien au contraire
Œufs : Les tensions restaient vives mardi sur le marché français de l’œuf. Le manque de marchandises ne cessait de s’affirmer, tous débouchés et tous modes de production confondus. Que ce soit en œuf tout venant pour le conditionnement ou en calibré, les volumes disponibles étaient très limités et couvraient de moins en moins les besoins exprimés, pourtant sans surprise au regard du calendrier, la seconde moitié d’octobre étant souvent synonyme de moindre fréquentation des points de vente. Les cours ont poursuivi leur envol.
Le marché européen s’emballe lui aussi, les manques de marchandises restant de rigueur voire s’intensifiant dans tous les grands bassins de production, à commencer par l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Une tendance qui pourrait s’aggraver si les problèmes sanitaires rencontrés çà et là à travers l’Europe (grippe aviaire, salmonelles) viennent à s’amplifier comme cela s’est déjà vu sur les derniers mois des années précédentes. Un retour rapide de l’offre apparaissant peu probable, seul un ralentissement de la demande semble en mesure de brider l’envolée des prix.
Volaille : Juillet a été synonyme de hausse des mises en place de poussins de chair (+2,5 %) et de dindonneaux (+1,9 %) par rapport au même mois de l’an dernier, selon Agreste, mais aussi de canetons (+4,9 %), l’épisode d’influenza aviaire de 2017 ayant eu moins d’impact que celui de 2016.
En cumul depuis le début de l’année, ce sont près de 516,9 millions poussins de chair qui ont été mis en place, soit 0,6 % de plus qu’un an plus tôt. La tendance est au rebond pour les canetons ; +3,8 % à un peu moins de 39,7 millions de têtes. À l’inverse, les mises en place de dindonneaux ont reculé de 4,3 % à seulement 29,42 millions d’animaux.