Œufs : ambiance de fin de mois en Europe
Œufs : Les avis étaient très partagés en France en début de semaine. Tout dépendait de l’offre disponible dans chaque entreprise et des débouchés considérés ; très chargé et fortement baissier pour certains, d’autres jugeaient le marché toujours fluide et régulier.
A l’échelle nationale, la fin de mois est de rigueur et se traduit par un ralentissement de la demande. En parallèle, les volumes sont apparus suffisants ces derniers jours ou à peine suffisants en calibres TG et P, mais étaient supérieurs aux besoins en G et M qui voyaient leurs tarifs se replier. A noter que les prix des moyens se repliaient mais ne chutaient pas, grâce à un tarif plus attractif que les gros œufs, à des opérations de promotions et à une demande toujours correcte en P.
En Europe, la tendance est identique. Le calendrier freine la consommation, quel que soit le type d’œufs considéré. En Allemagne, l’offre n’est toutefois pas trop large —excepté en petits œufs— d’où des tarifs qui s’ajustent dans des fourchettes inchangées. En Espagne, le statu quo est également de mise côté prix. Seuls les cours des TG restent fermes.
Volaille : La fin septembre bat son plein et se traduit sans surprise par un manque d’entrain de la demande des détaillants. Chez les grossistes, le commerce est calme et les prix peu évolutifs à légèrement baissiers selon l’opérateur et le produit considéré. Seuls les produits label et fermier, peu présentés, tendent à tirer leur épingle du jeu. A noter que les échanges de produits d’hiver (poule, coq, lapin) sont limités, faute de baisse sensible des températures. Un réveil de l’activité est espéré la semaine prochaine, avec l’arrivée d’octobre.