Œufs : accalmie des ventes d’œufs calibrés
Calibré : Les avis sont apparus très partagés hier. Pour la plupart, le marché français s’enlisait quand pour les autres, il restait proche de l’équilibre mais sans entrain. Tout dépendait des volumes présents dans chaque entreprise, car du côté de la demande, l’heure n’était pas à la reprise. Au contraire, une accalmie était à signaler avec la fin des promotions —dont les premiers échos sont plutôt mitigés— et surtout du calendrier, la seconde partie du mois de janvier étant chaque année synonyme de consommation hexagonale au ralenti pour l’ensemble des produits agroalimentaires. A cela s’ajoutait une quasi impossibilité pour la France de se positionner à l’export, en raison d’une concurrence accrue des œufs espagnols et néerlandais notamment. Dans l’ensemble, l’offre française était supérieure aux besoins du moment, tirant les prix vers le bas.
Industrie : Peu de changements cette semaine sur le marché de l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Certes, les méventes de certains opérateurs sur le marché du conditionnement ont entraîné un regain de propositions aux industriels. Mais, en parallèle, des opportunités à l’export persistaient (en particulier à destination de l’Allemagne), sur des bases de prix similaires à celles pratiquées en France. Une tendance qui limitait la pression baissière exercées par les entreprises d’ovoproduits hexagonales, dont les besoins restaient mesurés mais sensiblement équivalents d’une semaine à l’autre. Les prix sont restés stables.