Œuf : un marché européen encore chargé
Œufs : Le marché français ne reprenait que progressivement hier matin, après un lundi de Pentecôte qui a lui aussi apporté son lot de perturbations commerciales mais qui signe la fin d’une longue série de jours chômés. Bien qu’encore peu nombreuses, les commandes des détaillants comme des grossistes semblaient vouloir montrer quelques signes de reprise. De même, certains centres de conditionnement apparaissaient un peu plus intéressés. Des opérations de promotions dans certaines régions permettaient en outre d’animer le commerce voire aidaient à une mise à jour un peu plus rapide de l’offre. Car de leur côté, les disponibilités demeuraient suffisantes, voire étaient encore un peu trop larges selon l’opérateur considéré. Si l’équilibre était proche pour le calibre M, l’ambiance restait lourde en calibre G.
Le marché nord européen peine encore à retrouver son équilibre. Les cours restent baissiers en Allemagne, Pays-Bas et Belgique. De quoi laisser les cours espagnols sous pression malgré un commerce intérieur jugé plus fluide, notamment à l’industrie.
Volaille : La production de volailles certifiées (CCP), label Rouge et bios représente près du quart de la production totale de volailles de chair, selon l’Itavi. Le poulet est la première production sous cahier des charges, avec 98 234 tonnes équivalent carcasse (téc) produites. Toutefois, si les abattages contrôlés de poulets certifiés et label Rouge sont restés assez stables entre 2013 et 2017, le bio gagne du terrain, passant de 1 % à 2 % de la production totale française. Par ailleurs, un peu moins de 59 000 téc de dinde et autour de 49 400 téc sont produites en suivant un cahier des charges. Des volumes qui laissent la production standard largement majoritaire pour le poulet et la dinde, contrairement au canard gras dont plus de la moitié des volumes est sous CCP.