Œuf : ralentissement du commerce européen
Œufs : La demande se montrait plus mesurée mardi en France et le commerce commençait à manquer d’entrain. Mais en face, l’offre nationale n’était pas surabondante. Les avis divergeaient selon les opérateurs, les uns étaient chargés, surtout en calibres gros et moyen, tandis que d’autres peinaient à satisfaire l’ensemble de leurs commandes. Dans ce contexte indécis, les cours ont été reconduits, sauf pour le petit calibre, qui frémit.
Dans le reste de l’Europe, le commerce montre des signes de faiblesse. Si l’offre est peu évolutive, dans le nord comme dans le sud de l’Union, la consommation des ménages ralentit, ce qui pèse sur l’ambiance commerciale. Et ce d’autant plus qu’en parallèle, les industriels ne présentent pas de regain d’intérêt particulier, voire seraient en retrait par rapport aux années précédentes, en raison de stocks un peu plus étoffés.
Volaille : Le commerce est correct pour la période, un peu plus calme qu’en début de mois. Au vu de la météo assez pluvieuse, les produits de la gamme hivernale tirent leur épingle du jeu, notamment le lapin qui continue de grimper, mais aussi la pintade. En poulet label, l’offre reste inférieure à la demande, ce qui permet aux tarifs d’être revalorisés.
En amont, les coûts de production liés à l’alimentation des volailles ont augmenté dans leur ensemble, sauf pour la dinde. C’est le cinquième mois de hausse pour la plupart des produits. L’indice calculé par l’Itavi a ainsi progressé de 1,02 % pour le poulet label, 1,03 % pour la pintade et 0,61 % pour le lapin.