Œuf : les industriels attendent, les détaillants se pressent
Calibré : Coup feu d’avant lundi de Pâques jeudi pour l’œuf calibré français de code 3. Les commandes des grossistes comme des détaillants étaient toniques, du fait de besoins de dernière minute pour des livraisons anticipées ou pour s’assurer des arrivages juste après le férié. Le calibre M était le plus demandé mais le G profitait également d’un regain d’intérêt. L’offre peine à répondre à tous les besoins, d’où des cours fermes, en particulier pour les M et les P.
À noter un marché de l’œuf alternatif qui suit à peu près la même tendance côté demande. Sur le plan de l’offre, en revanche, des surplus persistent en bio, laissant les cours de la marchandise non contractualisée sous pression. En plein air, l’équilibre est proche, bien que les méventes de code 0 tendent à peser sur l’ambiance commerciale. Prix majoritairement reconduits. À l’inverse, le sol manque toujours à l’appel dans l’ensemble. Cours fermes.
Industrie : La semaine a été marquée par des besoins plutôt limités de la part des industriels de l’œuf, qui voyaient arriver à grands pas trois semaines écourtées par des jours fériés. Ces derniers seront synonymes de baisse d’activité, tant dans les outils qu’à la vente, mais aussi d’offres plus larges — en France comme dans le reste de l’Union européenne — suite aux retards d’enlèvement et, souvent, au ralentissement saisonnier de la consommation. En parallèle, si le réveil du marché du conditionnement a permis à une partie des vendeurs de limiter leurs propositions à l’industrie et maintenir leurs tarifs, d’autres ont préféré se tourner vers ce débouché et accepter des concessions de prix somme toute sensibles afin de mettre rapidement leur offre à jour.