Œuf : aucun miracle en France, flambée aux États-Unis
Œufs : Le calme était de rigueur mardi en France. Détaillants et grossistes n’étaient pas aux achats. Or, l’offre apparaissait plus étoffée, en particulier en calibre M, entre retour de la production et lundi chômé synonyme de perturbations logistiques et retards d’enlèvement. Un déséquilibre qui laissait les cours sous pression. Beaucoup préféraient accepter des concessions tarifaires pour résorber leurs surplus afin de ne pas avoir à les diriger vers l’industrie, débouché bien moins rémunérateur actuellement. En tout venant pour le conditionnement, cours stables à baissiers selon le poids, la région et l’opérateur considérés.
Alors que l’Europe joue la carte de la baisse, les cours s’envolent aux États-Unis. Selon Bruxelles, le prix moyen en semaine 12 était de 264,80 €/100 kg, contre 150,30 € en Europe. En cause, une offre moins large que prévu. Selon l’USDA, la production a reculé de près de 1 % en janvier, malgré une hausse des effectifs de poules pondeuses et du fait d’un taux de ponte plus faible. Une tendance qui s’est prolongée ces dernières semaines.
Volaille : La production chinoise de poulet pourrait progresser de 0,8 % cette année, selon l’USDA, pour atteindre 11,7 millions de tonnes (Mt). En cause, une filière qui se ressaisirait après avoir été fortement touchée par la grippe aviaire en 2016 et 2017. À cela s’ajouterait une reprise de la demande intérieure (+0,7 % à 11,56 Mt), sous l’impulsion de la restauration hors domicile, précise l’USDA. Certains consommateurs sont un peu plus confiants quant à la qualité sanitaire des produits nationaux, après que le ministère chinois de l’agriculture a lancé en juillet une campagne intensive de vaccination. De quoi laisser entrevoir une baisse des importations (-3,5 % à 300 000 t) et un rebond de l’export (+0,9 % à 400 000 t).