Nouvelle vente de blé français à l’Égypte
Le repli régulier et sensible qu’accusaient les cours du blé métropolitain a enregistré hier un coup d’arrêt, voire un léger redressement, que l’on peut attribuer à la nouvelle vente à l’Égypte. Le nouvel appel d’offres du Gasc égyptien s’est traduit par l’achat de 120 000 t d’origine France contre 55 000 t de blé russe, habituel fournisseur de ce marché de référence. Dans un marché d’export européen très dynamique (8,55 Mt sorties vers les pays tiers au 3 novembre contre 5,71 Mt, l’an dernier, à date) la France continue d’afficher un retard de 400 000 t, avec 2,18 Mt. Le manque de vendeurs pénalise les chargeurs qui se plaignent de rétention d’offres. Sur le marché intérieur aussi, les acheteurs (Fab) sont plus empressés que les vendeurs et les cours s’alignent sur la tendance du portuaire. En orge, l’absence de nouvelles grosses affaires ralentit l’activité commerciale à l’export et les prix stagnent. Le maïs bénéficie d’un bon courant d’affaires sur l’intérieur, mais ne peut rivaliser avec l’Ukraine à l’export. Le blé dur, après avoir atteint 275 €, rendu Rouen s’est replié de 20 €.