Nouvelle baisse des mises en place en dinde et poulet, le canard se reprend
Volaille : Si la filière canard a redressé la barre l’an dernier, les secteurs du poulet et de la dinde ont perdu du terrain. Selon Agreste, les mises en place de poussins de chair se sont élevées à 854,809 millions de têtes l’an dernier, soit 2,5 % de moins qu’en 2017. Dans le même temps, ce sont près de 45,312 millions de dindonneaux qui ont été mis en place ; 11,2 % de moins en un an. À l’inverse, et sous l’impulsion de la filière gras, les mises en place de canetons ont progressé de 6 % à un peu plus de 75 millions de têtes. En décembre, les mises en place de poussin et de dindonneaux ont affiché des baisses de 4,2 % et 4,4 %, ce qui laisse entrevoir des baisses de production à moyen terme. Les abattages devraient par conséquent poursuivre leur repli de ces derniers mois. En janvier, selon Agreste, les abattages de poulets se sont installés 5,1 % sous leur niveau de janvier 2018 (en nombre de têtes), ceux de dinde affichaient un repli de 9,1 %. À l’inverse, les abattages de canard ont dépassé de 16,2 % leur niveau du début 2018.
Œufs : Deux ambiances distinctes mardi sur le marché de l’œuf. D’un côté, le commerce en tout venant se réveillait, avec des commandes un peu meilleures notamment de la région parisienne qui a vu ses derniers vacanciers revenir ce week-end. De l’autre un marché du calibré qui restait toujours pesant. Pour limiter leurs stocks, certains opérateurs ont été contraints de faire des opérations de dégagement vers l’export, à des prix bien inférieurs aux cotations. La demande française demeurait largement insuffisante pour absorber l’offre du moment, certains grossistes ayant notamment recours aux importations. Les cours ont alors continué de reculer notamment en calibre M.
En Europe, on signale encore de larges disponibilités en Espagne et en Pologne, à des prix assez attractifs. Chez nos voisins allemands le commerce semble davantage équilibré dans un marché ferme.