Moins de blé en Russie, en Ukraine et en UE que prévu
Les prévisions de l'USDA sont moins bonnes que les précédentes, avec une récolte mondiale de blé pénalisée par la météo en Russie comme en Europe.
Les prévisions de l'USDA sont moins bonnes que les précédentes, avec une récolte mondiale de blé pénalisée par la météo en Russie comme en Europe.
Avec Agra
Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a revu en nette baisse ses prévisions de récolte mondiale de blé pour la campagne 2024/25, sous l'effet de moindres productions attendues en Russie, en Ukraine ainsi que dans l'Union européenne.
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5 millions de tonnes de blé en moins en Russie
Dans son rapport mensuel, le WASDE (World Agricultural Supply and Demand Estimates), l'USDA anticipe une production mondiale de 790,75 millions de tonnes, soit 7,4 millions de tonnes de moins que sa première estimation, le mois dernier. Dans le détail, le ministère a raboté de 5 millions de tonnes sa projection de récolte en Russie, et de 1,5 million de tonnes chacune pour l'Ukraine et l'Union européenne. Le sud-ouest de la Russie, principale région de production du blé dans ce pays, souffre de sécheresse depuis plusieurs mois. A ce phénomène est venue s'ajouter une vague de froid en mai, qui a frappé les cultures alors qu'approchait la récolte. Le cabinet spécialisé SovEcon a abaissé son estimation de production russe de 94 à 80,7 millions de tonnes. Quant à l'Union européenne, elle a pâti de précipitations trop abondantes, notamment en France.
Des stocks revus à la hausse
La révision marquée des prévisions de récolte de l'USDA a été compensée par une hausse de l'estimation des stocks de début de période et une baisse de la consommation attendue.
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