Matières premières : l’Adepale veut revoir les règles du jeu avec les GMS
Tensions climatiques sur le marché des céréales et des espèces marines, raréfaction de polymères en Europe, faible production de coquille St Jacques pour des raisons sanitaires… « Ce qui était auparavant anecdotique devient un phénomène récurrent […]. Les entreprises agroalimentaires sont de plus en plus confrontées à d’importantes difficultés d’approvisionnements en matières premières, emballages ou autres produits entrant dans leur processus de fabrication » s’alarme l’association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale) dans un communiqué. Afin de trouver des solutions pérennes face à cette situation critique, l’association demande aux distributeurs que « les prix de vente du produit puissent être révisés selon une procédure simple ». A quelques jours du début des négociations commerciales, l’Adepale réclame que « les pénuries soient considérées comme des éléments de force majeure, donc non soumises à pénalités ou, si ce n’est pas le cas, que le nouveau prix d’achat de la matière première concernée par la pénurie soit pris en compte »