Marché pessimiste et spirale baissière
Ni la publication tant attendue des chiffres d’exportation de blé américain, ni les projections de l’USDA, ni le rapport du CIC n’ont eu raison de la spirale baissière qui s’est installée à Chicago, entraînant les autres céréales et surtout, le marché à terme européen. La pause dans la baisse de fin de semaine dernière aura été aussi éphémère que l’optimisme retrouvé des opérateurs américains, optimisme en partie redevable à l’avancée des négociations sino-américaines, et qui n’a pas duré. Les fonds sont restés largement vendeurs, leur pression se traduisant par une nouvelle baisse de Chicago hier se répercutant sur Euronext. Dans ces conditions, une analyse rationnelle de la tendance devient aléatoire. Notons toutefois que sur le marché français l’activité en portuaire pour le blé, se montre soutenue et que l’augmentation des primes (+ 4 € rendu Rouen) réduit l’effet de la baisse d’Euronext. Ce n’est pas le cas de l’orge qui affiche de nouveau une prime très dégradée de -24 € par rapport au blé. Le maïs s’inscrit dans le mouvement baissier et les FAB se couvrent prudemment considérant la nouvelle hiérarchie des cours des céréales fourragères. Hier, le colza clôturait en baisse dans le sillage de l’huile de palme.