Marché de saison, tendance tarifaire de saison
Calibré : L’après Pâques 2018 ne déroge pas à la tradition. Le commerce marquait le pas jeudi et les prix étaient sous pression. En cause, tout d’abord, le lundi férié qui a entraîné un décalage des livraisons comme des commandes des grossistes et des détaillants. Les centres relevaient des surplus qu’ils tentaient d’écouler vers la consommation en acceptant de sensibles concessions tarifaires — en particulier en calibre M, largement présent actuellement — sous peine de devoir se tourner vers l’industrie où les prix étaient encore moins rémunérateurs.
Un ralentissement qui se traduisait par de plus faibles besoins en œufs tout venant pour le conditionnement qui ne trouvaient preneur qu’à des prix revus à la baisse, que ce soit vers les centres ou l’industrie.
Industrie : La semaine, écourtée par le lundi férié, n’a pas présenté de grand changement pour les industriels français, si ce n’est un retour de l’offre en lien avec le jour chômé et le ralentissement du marché du conditionnement. En outre, aucune embellie n’a été relevée en aval de la filière, ce qui n’a pas incité les entreprises d’ovoproduits à revenir plus franchement aux achats. Sous pression, les cours se sont repliés au fil des jours. Le retour à des tarifs jugés plus raisonnables semble commencer à redonner un peu d’appétit aux industriels qui entrevoient la possibilité de refaire un peu leurs stocks et de regagner un peu d’attractivité.