L’UE continue de restreindre ses importations de volaille
Volaille : Selon Bruxelles, les importations européennes de viandes et préparations de volaille ont reculé de 9,3 % en cumul de janvier à juillet par rapport à la même période de 2016, pour n’atteindre que 491 469 tonnes équivalent carcasse (téc). L’explosion des achats à l’Ukraine (+79,9 % à 43 459 téc) et dans une moindre mesure à la Chine (+14,1 % à 11 181 téc) est loin de compenser le moindre recours aux autres fournisseurs. Mois après mois, l’Europe se détourne un peu plus du Brésil (-15,9 % à 252 666 téc), de la Thaïlande (-11,1 % à 160 676 téc) et du Chili (-30,8 % à 13 511 téc).
Œufs : Mardi en France, la production restait insuffisante pour répondre à des besoins soutenus, du fait d’une concurrence toujours vive entre les différents débouchés. Pourtant, la fin de mois n’a rien d’exceptionnel en terme consommation. Le calme est de mise, entraînant même un petit ralentissement des achats de certains grossistes dont la prudence est accentuée par les niveaux de prix atteints. Malgré cela le manque d’offre persiste — quand il ne s’affirme pas — et continue d’avoir raison de l’orientation des cours.
De quoi limiter l’attractivité de l’œuf communautaire sur la scène internationale. Selon Bruxelles, le cours moyen de l’œuf était de 137,83 €/100 kg en Europe à la mi-septembre, quand il n’était que de 126,80 €/100 kg au Brésil, de 117,28 €/100 kg aux États-Unis et de 91,68 €/100 kg en Inde.