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L’Ofival définit le tiers de classe des gros bovins

La demande d’agrément européen des machines à classer repose sur un tel classement. La définition européenne est retenue pour le centre de classe.

En marge du Congrès de la Fédération national bovine (FNB), un événement particulier a eu lieu hier à l’abattoir de Metz. L’Ofival a organisé avec l’interprofession bovine-ovine (Interbev) une démonstration de classement des carcasses de gros bovins au tiers de classe. « Nous avons remis notre copie à Normabev il y a tout juste quelques jours », a indiqué hier Yves Berger, directeur de l’Office, en précisant que l’affaire « n’a pas été simple ».

Une définition du « tiers de classe », permettant une classification plus précise des carcasses bovines, était indispensable. La demande d’agrément européen des machines à classer repose sur un tel classement. Par souci d’équité avec les abattoirs non équipés, restait donc à établir une grille officielle. « Le travail a consisté à tout codifier pour que, de Dunkerque à Perpignan, la façon de classer et de payer soit la plus homogène possible », a-t-il expliqué.

De nouveaux points d’observation

Deux aspects ont été traités. « Pour la conformation, cela marche assez bien. Mais, pour l’engraissement, on hésite encore un peu», a-t-il reconnu. Sans entrer dans les détails (nous y reviendrons dans une prochaine édition), la définition européenne est retenue pour le centre de classe. De nouveaux points d’observation sont déterminés, comme les amas graisseux au niveau de l’épaule, l’apparition du grappé dans la cage thoracique, les infiltrations graisseuses au-dessus de la hampe. « Les deux faces de la carcasse doivent être regardées pour bien classer selon l’engraissement», a-t-il ajouté.

De son côté, Jacques Brulhet, directeur de Normabev, a quelques soucis avec les résultats des tests en abattoirs pilotes. Les classements au tiers de classe des machines et des classificateurs ont été négociés sur quelque 100 000 carcasses. Il en ressort des courbes de distribution très proches pour l’outil, mais très différentes pour l’humain.

Conséquence, l’utilisation des machines devrait monter en puissance par paliers, en commençant par des régions fortement équipées, comme la Lorraine et le Grand Ouest. L’Ofival a indiqué hier que 24 machines étaient installées en France à la fin 2003, dont environ la moitié fonctionne en continu. « D’autres suivront, avec un objectif de 80 machines fin 2005 », a indiqué l’Ofival.

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