L’Europe repart (enfin) à la hausse, les États-Unis aussi
Porc : Les cours européens ont repris de la hauteur la semaine dernière, dans un contexte de marché moins approvisionné pour une demande qui semble vouloir reprendre des couleurs. Bien qu’encore chargé, le commerce de la viande tend à se fluidifier sous l’effet d’une amélioration de la demande communautaire et d’une reprise des exportations vers les pays tiers, relaie-t-on à Plérin. À cela s’ajoutent des stocks désormais moins importants que sur la fin 2018 et le début 2019, ce qui encourage l’abattage découpe à être un peu moins frileux à l’achat. Les outils sont aussi encouragés par des tarifs qui se raffermissent, à l’international notamment, avec des concurrents américains toujours agressifs mais aux tarifs qui rebondissent. En outre, une partie des industriels semblent anticiper un net regain de dynamisme de la demande au printemps, précise-t-on au Marché du porc breton, entre relance saisonnière en Europe et outre-Atlantique, et besoins d’importations toujours toniques en Asie avec une possible reprise des achats chinois, comme le laisse espérer la poursuite de la hausse des cours début mars.
Porcelet : L’Espagne reste aux achats de porcelets, en priorité néerlandais, devant toujours faire face à une production nationale plus limitée suite à une modification des pratiques sanitaires. De quoi soutenir les tarifs dans la péninsule Ibérique comme dans le nord de l’Europe.