Les surgelés n’échappent pas aux hausses de prix et tensions sur les approvisionnements
Les prix des produits surgelés, notamment les protéines animales, enregistrent de nombreuses hausses en mars dans un contexte d’augmentation des prix des matières premières mais aussi de tensions à l’approvisionnement.
Les prix des produits surgelés, notamment les protéines animales, enregistrent de nombreuses hausses en mars dans un contexte d’augmentation des prix des matières premières mais aussi de tensions à l’approvisionnement.
La cotation de mars des produits surgelés établie par FranceAgriMer-RNM et disponible dans votre quotidien de mardi affichait de nombreuses hausses, principalement sur les produits animaux. Fedalis, le syndicat Distributeurs Alimentaires Spécialisés alertait en parallèle sur « les difficultés d’approvisionnement, les ruptures et surtout l’instabilité des marchés amont entrainant une impossibilité pour les fournisseurs, les industriels et donc les grossistes de sécuriser les volumes et d’anticiper les prix ».
Prix record en bœuf haché surgelé
Parmi les hausses les plus retentissantes, on retrouve celle du steak haché surgelé dans un contexte de pénurie de matières premières. Les abattages de vaches laitières sont très limités et les animaux atteignent des prix records.
Les volailles très impactées par la guerre en Ukraine
La cotation de la pintade surgelée atteint un niveau historique. Ce n’est pas la seule hausse parmi les volailles, famille de produits très impactée par la guerre en Ukraine, qui renchérit les coûts de production, que ce soit l’aliment ou l’énergie. La grippe aviaire qui s’étend dans les Pays de la Loire, seconde région de production de France, pourrait aggraver la situation d’ici la prochaine cotation. Dans le cas de la pintade, Fedalis précise que le contexte est aggravé par des difficultés de main d’œuvre dans l’abattage-découpe.
Le colin touché par les sanctions
La Russie est le principal pourvoyeur du colin d’Alaska, ce qui s’en ressent sur l’offre. Même tendance en cabillaud, merlu, Hoki. Comme les prix du gazole sont très élevés, les pêcheurs sont aussi prudents ans leurs sorties, d’où des disponibilités serrées.