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Les coproduits, des « produits premiers » selon Roquette

Les coproduits issus de la séparation des constituants du blé tendre sont utilisés dans l'alimentation animale.
© DR

Le secteur de l’amidonnerie-féculerie, qui consiste à séparer les constituants de la plante, est à l’origine de différents coproduits, comme l’aliment de gluten de blé, les sons de blé, l’aliment de gluten de maïs, les solubles de maïs, les pulpes de pommes de terre et les solubles de pommes de terre. Ces coproduits sont principalement valorisés dans l’alimentation des animaux de rente ou de compagnie, pour leurs valeurs énergétiques ou protéiques élevées.

Selon les résultats de l’enquête 2017 sur les gisements et valorisations des coproduits des industries agroalimentaires du Réseau pour la sécurité et la qualité des denrées animales (Réséda), les secteurs de l’amidonnerie et de la féculerie ont généré, en 2015, 1,2 million de tonnes brutes de coproduits issus du blé tendre, 500 000 tonnes de coproduits issus du maïs et 100 000 tonnes brutes de pulpes et solubles de pommes de terre. Si les volumes issus de la transformation du blé tendre et du maïs sont restés relativement constants depuis 2007, les volumes de pulpes et de solubles de pommes de terre ont diminué de moitié sur la même période.

Des arbitrages selon les opportunités de marché

Dans l’amidonnerie-féculerie, les coproduits sont loin d’être des sous-produits, mais sont de véritables matières premières, impliquées dans l’équilibre économique de la filière. « Chez Roquette, nous les appelons même les “produits premiers” car, pour nous, ce sont des produits avant tout », soulignait Cécile Duputel lors du séminaire Réséda. La responsable des affaires publiques de Roquette a expliqué que selon les caractéristiques de ces produits, l’entreprise procédait à des arbitrages en fonction des tendances et de l’analyse concurrentielle des marchés. « La protéine de pois par exemple. Aujourd’hui, elle est utilisée en alimentation humaine alors qu’avant elle servait à l’alimentation des poissons ou du jeune bétail. Nos analystes ont estimé que la destiner à l’alimentation humaine était plus intéressant. Mais la transition s’est faite progressivement, pour ne pas déstabiliser le marché et en proposant d’autres solutions pour l’alimentation animale », précisait-elle.

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