Les abattoirs régionaux contraints de s’améliorer
Le couperet n’est pas tombé au 1er janvier 2011 pour les abattoirs d’animaux de boucherie classés 3 sur le plan sanitaire. Mais plusieurs abattoirs prestataires de services sont contraints de finaliser dans les prochaines semaines leur passage aux niveaux 1 ou 2 correspondant aux normes européennes ; un processus entamé depuis quelques mois. Dans le cadre de cette remise à niveau, la direction générale de l’Alimentation innove en proposant une grille précise de diagnostic économique de l’établissement, destiné à obtenir une meilleure lisibilité sur l’intérêt stratégique (ou pas) de soutenir, de pérenniser, voire de construire un outil d’abattage et de découpe.
De nombreuses marges de manœuvres existent pour rendre les outils plus efficaces. La FNEAP (Fédération nationale des exploitants d’abattoirs prestataires) veut ouvrir des voies d’amélioration du fonctionnement technique et administratif des abattoirs prestataires avec les représentants nationaux des éleveurs, des grossistes, des bouchers, des commerçants en bestiaux et des transporteurs. L’arrivée des animaux, le nombre d’anomalies en amont font partie des problèmes à résoudre. De leur côté, certains exploitants mettront en place des méthodes de fonctionnement plus rationnelles et optimiseront la gestion des déchets. Ces mutations s’opèrent alors que s’engage la modernisation de l’inspection sanitaire, autre enjeu pour l’organisation de l’abattage.