L’épaule de porc européenne à la peine en février
Découpe : Les prix européens de l’épaule de porc ont eu du mal à se tenir en février. En France, le cours à Rungis a perdu 9 centimes (-7,5 %) en un mois, relaie-t-on à l’Ifip. La chute atteint 5,4 % en Italie. En Allemagne, la stabilité est de mise depuis trois mois alors que les autres pièces (longe, jambon et poitrine) ont vu leurs tarifs se raffermir le mois dernier, de l’ordre de 4 centimes. Il n’y a qu’en Espagne, où l’épaule a suivi le mouvement haussier du marché, évolution néanmoins prudente (+1 à +2 centimes selon les morceaux). À noter une stabilité des cours du jambon et de la longe en Italie, mais une baisse des prix de la poitrine (-1,7 %).
Porc : La semaine a commencé sur un quasi maintien du prix de base 56 TMP (-0,1 centime). Le marché de la viande oscillent entre maintien et reprise selon les opérateurs et le morceau considéré, que ce soit sur le marché intérieur français qu’à l’échelle communautaire voire internationale, d’où une demande d’abattage assez similaire au fil des jours. Toutefois, l’offre demeure largement suffisante pour couvrir tous les besoins comme tend à le souligner un poids moyen des carcasses encore lourd et en lent repli.
Porcelet : Les fondamentaux du marché français évoluent peu semaine après semaine. Si l’offre est contenue dans certains groupements, elle demeure tout à fait suffisante dans les autres. Tout dépend de la fluidité des enlèvements de porc dans les ateliers d’engraissement. Les cours oscillent dans l’ensemble entre maintien et fermeté.
En février, selon l’Institut du porc (Ifip), le prix des porcelets a progressé en un mois de l’ordre de 3 % en France. C’est la plus faible hausse à travers l’Europe, la plus forte ayant été relevée pour l’Espagne : (+13,1 %)