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Légumes : l’asperge d’Alsace est candidate à l’IGP

Les producteurs alsaciens d’asperge ont défini un cahier des charges. Le dossier de certification est validé. Le dépôt d’une demande d’IGP est imminent. 

Hausse des températures aidant, les 350 à 400 hectares d’aspergeraies alsaciennes sont entrés en pleine production au 20 avril. En raison de la sécheresse 2003, la production est attendue en baisse d’environ 15 %. La concurrence allemande s’annonce limitée, la récolte s’annonçant déficitaire de l’autre côté du Rhin également. En revanche, la crainte est que le pic de production du Sud-Ouest de la France télescope la pleine production régionale et ne se traduise par une offre massive défavorable au maintien des prix. L’an passé la vente en direct qui concerne 50 % de la production a procuré une recette de 5,35 euros/kg. Le circuit coopératif a rémunéré les producteurs à hauteur de 4 euros/kg.

Le succès de l’asperge épluchée

Le marché de l’asperge alsacienne est à 100 % régional. L’association pour la promotion de l’asperge d’Alsace le travaille en organisant chaque année l’ouverture officielle de la saison. Le message porte sur la qualité et la fraîcheur sur lesquelles s’engagent les producteurs. Ils sont signataires d’une charte par laquelle ils déclarent notamment respecter des délais de récolte de quatre heures maximum entre la cueillette et le conditionnement, de douze heures jusqu’à refroidissement de l’asperge à 7° à cœur.

Ces engagements débouchent en 2004 sur les demandes de certification et d’IGP, deux reconnaissances qui doivent coiffer l’édifice qualitatif et renforcer l’image du produit auprès du consommateur. Côté praticité, l’asperge épluchée destinée aux restaurateurs et aux collectivités a connu un succès fulgurant. En deux ans, elle représente 10 % du volume commercialisé (250 à 300 t/an) par les coopératives de Hoerdt et de Lampertheim dans le Bas-Rhin.

Ce tableau encourageant comporte cependant une ombre : la difficulté à trouver assez de bras pour la récolte, malgré l’appoint de la main-d’œuvre étrangère (turque, polonaise, etc.) qui représente selon les exploitations entre un et deux tiers des saisonniers. C’est pourquoi les solutions mécaniques au conditionnement et au triage sont de plus en plus utilisées. Au champ, les premiers porte- cueilleur ont fait leur apparition.

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