Le sucre se reprend, café et cacao reculent dans le calme
La tonne de sucre blanc a atteint 417,50 § à Londres vendredi. Les marchés restent calmes depuis que le contrat de juillet a expiré et que la tendance à la baisse s’est apaisée. Une hausse considérable de la production chez la plupart des grands producteurs avait fait plonger les cours à leur plus bas en seize mois fin juin. Les conditions de récolte sont plutôt bonnes aussi bien au Brésil qu’en Inde, et rien ne justifierait donc un mouvement majeur des prix.
Le prix du robusta, qui avait atteint fin juin son plus haut niveau en deux mois et demi après plusieurs semaines consécutives de hausse, a légèrement reculé la semaine dernière, tandis que l’arabica s’est inscrit en légère hausse. En juin, les prix du robusta avaient gagné 9 %, car il y avait des craintes de pénuries au Vietnam. Au contraire, l’arabica a perdu 4 %, ce qui a rapproché les cours des deux cafés. Les prix se stabilisent, mais il y a toujours peu de preuves d’intérêt de la part des acheteurs industriels, et des réserves importantes seraient disponibles chez les pays producteurs.
Le cacao a pour sa part grimpé lundi avant de limiter ses gains sur la semaine. Les prix restent bas. Ils ont souffert en juin des prévisions de l’Organisation internationale du cacao, qui a revu à la hausse les estimations de production de la Côte d’Ivoire et du Ghana, mais les informations de marché divergent selon les sources. Les conséquences des pluies récentes sont par ailleurs inconnues. D’abord vues comme positives pour les récoltes d’octobre, les dommages provoqués par des inondations pourraient désormais endommager les plantations.