Le secteur du mareyage se structure en France
N « ous devenons un véritable leader. Nous sommes des purs mareyeurs », commente Fabrice Guyot, président du tout nouveau groupe Océalliance-Mariteam (170 millions d'euros de chiffre d'affaires), qui se positionne sur le podium européen d'un secteur encore très atomisé. Vantant la complémentarité des deux acteurs, tout récemment unis, en termes de situation géographique et de produits (pêche hauturière chez Furic-Océalliance, pêche côtière chez Mari-team), il indique que le groupe possède dorénavant quatorze ateliers de mareyage, les vaisseaux amiraux étant Foro et Furic marée. « On enclenche une nouvelle ère de développement », affirme Fabrice Guyot, qui n'hésite pas à évoquer de nouvelles opérations dans les années qui viennent et une croissance de 50 % d'ici à 2020. En attendant, Océalliance-Mariteam compte investir dans ses ateliers pour développer des produits de la mer, plus pratiques, plus quotidiens. « Mais cela restera dans la première transformation, nous n'irons pas dans les plats cuisinés », explique le dirigeant. Par ailleurs, il affirme vouloir développer ses ventes vers la restauration (environ 20 % du chiffre d'affaires du groupe) et vers l'export (un tiers de ses ventes, surtout vers l'Europe du Sud). Des marchés également convoités par la distribution. Depuis plusieurs années, les grossistes en fruits et légumes investissent la marée, pour diversifier leur offre, massifier leurs coûts et répondre à la demande de leurs clients. Enquête.