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Le saumon fumé Atlantique solide leader

La polémique sur la possible toxicité du saumon d’élevage a eu des conséquences non négligeables sur les ventes de saumon fumé en France, pendant une période au moins (lire page 1). Selon AC Nielsen, la peur des consommateurs les a poussés à se détourner largement du saumon fumé Atlantique. En un mois (du 12 janvier au 12 février 2004), ses ventes ont reculé de 11,9 % par rapport à la même période un an plus tôt. Les plus touchés ont été les saumons écossais

(-21,5 %) et norvégien (-15,6 %). Dans le même temps, les ventes de saumon fumé Pacifique ont progressé de 20 %. Une annonce qui n’aura pas manqué d’interpeller les membres de l’Ofimer à qui était présentée la semaine dernière une étude Nielsen sur le marché de la saurisserie et du traiteur de la mer.

Le Pacifique, loin derrière

Pas de quoi toutefois ébranler la position du saumon fumé Atlantique. Car, même s’il a connu une croissance de 31,1 % en 2003, le saumon fumé Pacifique ne représente toujours que 2,6 % des 13 735 tonnes vendues en France, bien loin du saumon fumé Atlantique et ses 13 380 t (+4,1%).

La croissance du marché en 2003 est due selon Nielsen en grande partie aux promotions. Globalement, le prix du saumon fumé a reculé de 1 % à 25,5 euros par kilo. Celui du saumon Pacifique a, lui, enregistré une baisse de 2 % pour s’établir à 17,6 euros. Un argument de taille pour attirer les consommateurs.

Les autres poissons fumés ont connu une année morose. Les harengs ont vu leurs ventes se replier de 2,8 % à 2 309 t tandis que celles des truites ont diminué de 0,6 % à 1 704 t. Au final, le marché des poissons fumés a progressé de 3 % à 18 215 t. Insuffisant pour compenser la forte déprime des poissons séchés/salés (-7,5 %, 757 t) et des poissons marinés (-8,4 %, 1 221 t) qui pèsent sur l’activité du marché de la saurisserie (+1,8%, 20 000 t).

En comparaison, les produits traiteur de la mer tirent bien leur épingle du jeu avec une croissance de 9 % à 70 000 t. Ce marché est soutenu par le surimi (+11,5%, 29 641 t) et notamment les bâtonnets . D’autres produits comme les salades de la mer, les plats cuisinés aux produits de la mer ou les poissons précuits connaissent également un succès certain. A contrario, œufs de poissons et soupes sont délaissés.

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