Aller au contenu principal

Le mois s’achève dans la fermeté

Après le week-end de Pentecôte et une accalmie par rapport à la semaine dernière, le mois de mai s’achève sur une note de fermeté sur le marché français des céréales à paille. Sur le plan international, le stock de blé se réduit et le stock de maïs se consolide.

Période du 22 au 28 mai. La brutale réaction des prix enregistrée en fin de semaine dernière s’est atténuée, mais l’instabilité demeure une caractéristique majeure, conséquence de l’évolution des conditions climatiques  décrites dans notre dernière chronique, de la situation économique inquiétante et du manque de confiance qu’elle suscite sur les marchés des matières premières. La fermeture de Chicago et le long week-end de Pentecôte ont privé le marché de quelques points de repère mais, pour le marché français des céréales à paille, le mois de mai s’achève sur une note de fermeté, marquée par l’épuisement des stocks pour l’ancienne campagne, et pour la prochaine qui débutera avec de petits stocks de report et une récolte encore incertaine. Les cours du blé en vieille récolte s’affichaient vendredi à 213 euros rendu Rouen et la nouvelle, sur juillet-août, à 215 euros contre 192-200 en début de campagne 2011-2012. L’orge fourragère attaque la nouvelle campagne sur une base moyenne de 200 euros contre une moyenne de 170-180 sur juillet-août 2012. Le marché du maïs est moins agité ; après un début de saison chaotique et cher, il montre une certaine stabilité depuis le début de la deuxième partie de la campagne.
La baisse de l’euro n’a pas encore déclenché de mouvements notables à l’exportation, avec de maigres tirages de certificats et une activité en portuaire très ralentie.
Dans son rapport du 24 mai, le Conseil International des céréales (CIC) a sensiblement modifié ses prévisions d’offre et de demande sur le marché céréalier mondial, par rapport à avril. Une fois encore, le CIC a réduit ses estimations de récolte mondiale de blé, les ramenant à 671 Mt, conséquence de nouvelles perspectives de moindres moissons en Russie et au Maroc.

Consolidation du stock mondial de maïs

Ainsi, la récolte mondiale de blé se situerait entre celles de 2009 et de 2010, loin du record de 2011 (695 millions de tonnes), avec une consommation (681 millions de tonnes) dépassant la production. Le stock de report (191 millions de tonnes) est revu en baisse sensible de 11 millions de tonnes par rapport à avril et, alors qu’on le prévoyait copieux en début de saison, il serait inférieur aux trois précédentes campagnes. Ce qui est plus significatif, c’est que la réduction des stocks atteindrait surtout les grands exportateurs mondiaux (62 millions de tonnes contre 71 à 78 millions ces trois dernières campagnes) notamment l’origine mer Noire, mais aussi l’Union européenne et l’Argentine, les États-Unis tirant le mieux leur épingle du jeu. Le record de la production mondiale de maïs
est porté à 913 millions de tonnes et, malgré une consommation revue en hausse à 902 millions de tonnes, la dégradation du stock enregistrée au cours des deux dernières campagnes s’interrompt.

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

Comparaison des prix des vaches lait O en France et en Irlande, graphique
Vaches laitières : les prix irlandais dépassent les cours français

En Irlande, les prix des vaches laitières ont commencé à grimper cet automne tandis que les cotations françaises reculaient,…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

bateau porte-conteneur dans le port du Havre
Accord Mercosur : « c'est pire que ce que l'on pensait », s'alarme Mathilde Dupré de l’Institut Veblen

Le texte de l’accord signé par Ursula von der Leyen avec les pays du Mercosur est publié sur le site de la Commission…

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la…

abattoirs du porc
Porc : « Les abattoirs français résistent pour le moment mieux que ceux en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas »

Les abattoirs de porc et de viande en général ne parviennent pas toujours à faire face à la conjoncture économique. Plusieurs…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio