Le message environnemental doit être étayé
Le Conseil national de la Consommation a adopté un second train d’avis sur les allégations environnementales. Il avait détaillé en juillet dernier les conditions d’emploi des termes « durable », « responsable », « biodégradable », ainsi que « bio », « naturel » et « sans substances X » pour les produits industriels. Il donne aujourd’hui ses recommandations pour huit nouvelles allégations, dont « vert », « écologique » ou « respectueux de l’environnement », ou les formules du type « nos producteurs s’engagent à respecter l’environnement ». L’organisme consultatif prévient que les formules « globalisantes » comme « vert » ou « respectueux de l’environnement » peuvent induire une confusion avec les labels reconnus comme « Ecolabel » ou « Bio ». Elles doivent s’accompagner de justifications pertinentes. Si elles concernent le fonctionnement de l’entreprise ou d’un site, une source d’information accessible doit attester d’une réduction effective des principaux impacts sur l’environnement. Rien ne vaut une certification effectuée par un organisme tiers conformément à la norme Iso 14024 (écolabels), à la norme Iso 14025 (éco-profils) ou une analyse de cycle de vie justifiant les réductions d’impacts environnementaux négatifs. Le CNC annonce que ses deux séries d’avis (de juillet et décembre) feront l’objet d’un guide pratique.