Le marché de l’œuf se tend dans toute l’Europe
Les prix des œufs ont fortement progressé en Europe en semaine 35, sous l'effet d'une demande plus tonique que l'offre.
Les prix des œufs ont fortement progressé en Europe en semaine 35, sous l'effet d'une demande plus tonique que l'offre.
Les cours des œufs se sont nettement raffermis ces derniers jours partout en Europe. En Allemagne, les opérateurs rapportent ainsi une bonne demande industrielle, avec des prix au-dessus de la cotation française. La production y est limitée, beaucoup de poules sont placées en mues et la demande est plus forte que l’offre. Les cours belges se sont nettement redressés cette semaine, en cage comme au sol. En Espagne, on rapporte aussi un commerce dynamique avec de forts besoins. Par ailleurs, plusieurs opérateurs évoquent une baisse des volumes d’œufs importés d’Ukraine, notamment à cause de contrôles sanitaires plus approfondis en Pologne. Un ressenti qui n’est pour l’heure pas encore confirmé par les chiffres, selon les données de la DG Agri aimablement transmises par l’Itavi : en semaine 34, les volumes d’œufs coquille dépassent de 80 % leur niveau de la même période de 2022. En cumul depuis le début de l’année, les importations ont été multipliées par 2,5 par rapport à l’an dernier. A l’Itavi on évoque une restructuration des flux, avec moins d’imports de négociants de Lettonie, Pologne et Pays-Bas, mais davantage d’achats des pays d’Europe de l’Est (Bulgarie, Tchéquie, Grèce, Roumanie…) pour leur consommation.
Cotation des œufs calibrés au 1 septembre
En France, la semaine dernière a finit sans changement de ton, avec une demande très dynamique en œufs tout-venant vers le conditionnement et des commandes bien orientées en œufs calibrés, ce qui se traduit par un nouveau raffermissement des cours.