Le café souffle, le cacao recule et le sucre entame un rebond
Les cours du café ont évolué sans mouvements marqués cette semaine, alors que les récoltes approchent et qu’aucune nouvelle information n’a intéressé les investisseurs. Les fondamentaux du marché restent les mêmes. En Amérique centrale, des acheteurs sans grand appétit rencontrent des vendeurs peu motivés. Les volumes sont plus importants au Pérou. Au Vietnam, les prix atteignent leur plus haut niveau.
Les cours du sucre ont atteint mercredi leur plus bas niveau en onze mois, à 462,30 $/t de sucre blanc à Londres et à 16,05 cents la livre de sucre brut à New York, avant d’atténuer leurs pertes en fin de semaine. Le sucre a perdu 18 % de sa valeur en mars, mais les prix ont remonté car l’Inde a permis l’importation de 500 000 t de sucre brut, devant la faiblesse de la récolte nationale, ce qui devrait absorber une partie de l’offre mondiale. Après l’Inde, l’Union Européenne envisagerait également des importations pour compenser une récolte trop faible.
Les cours du cacao ont repris leur recul. Comme depuis novembre, le cacao souffre de la perspective d’une récolte record, alors même que les industriels qui utilisent les fèves ont adapté leurs produits aux prix très élevés de ces dernières années, en réduisant la quantité de chocolat utilisée. La demande pourrait reprendre avec la baisse des prix, mais ce n’est pas encore le cas. En attendant, la récolte de la Côte d’Ivoire devrait atteindre des records historiques, tandis que le Ghana devrait approcher des siens.