Le café repart en forte hausse
Les cours du café ont de nouveau grimpé la semaine dernière, les inquiétudes du marché persistant quant à la taille de la récolte au Brésil. L'arabica a ainsi atteint jeudi son plus haut niveau depuis mi-février 2012 à 207,80 cents la livre, porté par des prévisions de temps sec au Brésil ce week-end et la baisse des estimations de production du Conseil national du Café (CNC). Le robusta coté à Londres a été entraîné, montant mardi jusqu'à son niveau le plus élevé depuis mi-mars, à 2 180 dollars la tonne. Le CNC a annoncé vendredi dernier que la récolte brésilienne de café (qui doit commencer en mai) serait finalement comprise entre 40,09 et 43,30 millions de sacs de 60 kilos, alors que les autorités prévoyaient auparavant entre 46,53 et 50,15 millions de sacs. Les cours du cacao ont, quant à eux, oscillé dans une fourchette étroite, alors que le marché était déçu par les volumes de fèves broyées en Europe au premier trimestre 2014 (340 735 tonnes) qui ont augmenté moins que prévu (+0,4%) par rapport à la même période l'année dernière, selon les données publiées jeudi par l'Association européenne du cacao. Les statistiques pour l'Amérique du Nord et l'Asie sont attendues dans les prochains jours. Pour leur part, les cours du sucre se sont stabilisés, en présence de facteurs à la fois baissiers et haussiers. D'un côté, le marché était bien approvisionné. De l’autre, une solide demande d'éthanol (fabriqué à partir de la canne à sucre) au Brésil et des inquiétudes sur les dommages causés par la récente sécheresse ont soutenu les cours.